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Que pensent les candidats à la présidentielle française du cannabis ?

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Les cinq principaux candidats à la prochaine élection présidentielle française, issus de tous les horizons politiques, proposent des approches nettement différentes de la politique en matière de cannabis.

Les électeurs français se rendront aux urnes les 23 avril et 7 mai pour élire leur prochain président, alors que François Hollande se retire. Chacun des cinq principaux candidats a exprimé son point de vue sur la prohibition du cannabis - une question qui n'a pas traditionnellement fait l'objet d'un débat dans la politique française dominante.

La France a certaines des lois sur le cannabis les plus répressives de l'Union européenne selon l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT). La possession de cannabis, même pour usage personnel, peut être punie d'une peine pouvant aller jusqu'à 10 ans de prison ou d'une amende pouvant aller jusqu'à 7.5 millions d'euros.

Malgré cette approche sévère, la consommation de cannabis continue d'être répandue en France. Environ 550,000 1.5 personnes – soit 15 % de la population âgée de 64 à XNUMX ans – consomment du cannabis chaque jour, selon la gauche française groupe de réflexion Terra Nova revendications.

Environ la moitié des Français sont favorables à une certaine forme de légalisation du cannabis, tandis que 84 % estiment que l'approche actuelle est inefficace pour "limiter le trafic et la consommation de cannabis", selon un Sondage Ipsos 2016.

Alors que le président Hollande se tient à l'écart, la France élira-t-elle un dirigeant qui remettra en cause le statu quo sur le cannabis ?

Voici ce que les cinq principaux candidats ont à dire :

 

François Fillon

François Fillon

François Fillon est le parti républicain de centre-droit (Les Républicains) candidat, et semble favorable au maintien du statu quo sur le cannabis.

Dans un entretien télévisé Début janvier, Fillon, qui a été Premier ministre de la France de 2007 à 2012, s'est dit "contre la dépénalisation ou la libéralisation".

Tout en admettant que l'approche française n'est "pas forcément la meilleure", il a affirmé que "l'approche des autres pays qui ont décriminalisé le cannabis [n'ont pas eu] les résultats que nous souhaitons".

"Aux Pays-Bas [où la possession et l'usage sont dépénalisés], la question fait débat", a-t-il ajoutée, "mais on ne peut pas dire que là où c'est décriminalisé, il y a moins de consommateurs".

Selon Données de l'OEDT, 11.1 % des Français déclarent avoir consommé du cannabis au cours de l'année écoulée. Le chiffre équivalent aux Pays-Bas est de 7.7 %.

 

Benoit Hamon

Benoit Hamon

Benoît Hamon, du Parti socialiste (Parti Socialiste) candidat, a innové dans la politique française dominante en appelant à la réglementation légale du cannabis et en qualifiant l'interdiction d'"hypocrisie".

Hamon, qui est du même parti que le président Hollande, a déploré les « 568 millions d'euros par an » dépensés pour la suppression du cannabis, en référence à une estimation des dépenses de l'État par Terra Nova. Il a demandé que cet argent soit redirigé vers "la prévention et [la diffusion] d'informations sur les risques associés à la consommation".

Défi suggère que la prohibition a fait du cannabis une menace pour l'essence même de la France : « Si on ne brise pas ces économies parallèles, on ne reprendra pas le contrôle de ces territoires. Si on veut ramener la République, il faut [la légaliser] ».

Hamon prône une légalement réglementé marché du cannabis pour « assécher l'économie souterraine » et réduire la violence qui y est associée.

 

Emmanuel Macron

Emmanuel Macron

Emmanuel Macron, fondateur et candidat à la présidentielle d'En avant ! (En marche!) Parti, est en faveur de dépénaliser la possession de petites quantités de cannabis pour alléger la pression sur le système judiciaire français.

Il n'a pas apporté de soutien explicite à la réglementation juridique, mais a laissé entendre qu'il était ouvert à celle-ci.

Dans un Entretien de septembre, il a reconnu que la prohibition du cannabis « pose un problème de sécurité » en lien avec la délinquance dans les quartiers défavorisés et le financement du crime. Il a dit que la réglementation légale du cannabis pourrait être "efficace".

 

Jean-Luc Mélenchon

Jean-Luc Mélenchon

Jean-Luc Mélenchon, le fondateur et candidat de La France insoumise (La France insoumise), un mouvement citoyen collectif.

Mélenchon a appelé à une réglementation légale du cannabis afin que le gouvernement puisse réglementer la drogue et réduire ses méfaits.

"Je veux pouvoir faire campagne contre le cannabis", a-t-il a dit. « Pour cela, il doit être légalisé. [C']est hypocrite c'est-à-dire qu'on l'interdit quand on sait que tout le monde fume".

Sur son propre blog, Mélenchon affirme que "la prohibition n'est pas la solution pour maîtriser les risques" du cannabis, notant que la prohibition mondiale n'a pas réussi à réduire la consommation de drogue.

 

Marine Le Pen

Marine Le Pen

Marine Le Pen, leader du Front national d'extrême droite (Front National), s'oppose catégoriquement à la réforme de la législation française sur le cannabis.

Le candidat populiste, qui devrait prendre la deuxième place lors du vote, a fait des déclarations fortes sur la politique en matière de drogue qui impliquent un intérêt à intensifier l'approche prohibitionniste.

"Nous sommes en train de perdre la guerre contre la drogue, mais pour une raison très simple, c'est que nous ne l'avons pas réellement menée", a-t-elle déclaré dans un Entretien 2011, après avoir décrit la dépénalisation du cannabis comme une "idée profondément dangereuse".

Dans un 2012 communiqué de presse, Le Pen s'est fermement opposé à la réforme du cannabis, affirmant que la drogue était devenue plus nocive au fil du temps, avec des «effets potentiellement dévastateurs sur la santé et le comportement».

"Fumer un joint aujourd'hui, c'est fumer au moins cinq joints d'il y a trente ans", affirme son communiqué, sans citation.

En octobre 2016, son directeur de campagne David Rachline a déclaré que les soutiens de son adversaire socialiste, Benoît Hamon, pour légaliser le cannabis étaient "complètement délirants".

 

À QUOI S’ATTENDRE ?

Vote début avril suggère qu'Emmanuel Macron a les plus grandes chances de succès, mais il est peut-être trop tôt pour se prononcer. Il est certainement possible que les partisans de la réforme du cannabis aient un allié à l'Élysée.

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